Qu’est-ce que OCCURIA TRIGGER
Généreux magazine créé par des fans – appelons-le fanzine : OCCURIA TRIGGER mêle articles et fanarts consacrés au manga et au jeu vidéo nippon, de Chrono Trigger à Final Fantasy en passant par Xenoblade, Zelda ou encore NieR.
Chaque tome contient également de grands chapitres de manga inédits, réalisés par Nayth et Euyevair dans le même esprit d’hommage au genre. Voici deux résumés des histoires créées par les auteurs du fanzine :
Altima Breaker dessiné par Nayth – Dans un monde où les dieux ont asservi l’humanité par ses désirs, l’intrépide Hélios et la brillante Hylia s’allient pour combattre Libertus, héros antique devenu ivre de pouvoir sous l’influence des altimas, magie qui émane de ces même désirs. De cet ultime affrontement dépend le futur d’Orion, suspendue dans les cieux par la puissance de ces altimas.
Anthémisa Fall dessinée par Euyevair – Jadis synonyme de splendeurs, l’île d’Anthémisa est à présent victime d’immenses scandales auxquels son jeune roi Lazare ne peut faire face. Après la destruction totale du royaume, les frontières se redessinent sous la pression de l’Empire Britannique. Désormais seuls contre tous, la Reine Diane et son frère Enzo doivent renoncer à leur passé pour rétablir la vérité.
Ce tome 4 et ses plus de 300 pages permettent de découvrir la fin de chaque histoire et clore la quadrilogie OCCURIA TRIGGER! Il est possible de se procurer l’ensemble des 4 tomes sur Ulule.

Comment est né OCCURIA TRIGGER ?
On a tous les deux beaucoup été influencés par les RPG japonais de l’âge d’or de la Playstation One qui ont bercé notre adolescence. On a fait ce fanzine pour exprimer, analyser et retranscrire cette inspiration lointaine dont l’esprit même de dépaysement aussi bien visuel que narratif a du mal à perdurer dans les super productions vidéo ludiques actuelles. C’est un média qui nous a touché à un moment de notre vie et qui représentait à l’époque le mariage parfait de tout ce que j’affectionnais : manga, animation, musique, film, roman, jeu… et au final, les graphismes limités exigeaient d’avantage d’utiliser sa propre imagination comme moteur graphique de secours, c’était génial ! Pour étoffer notre propos, 200 pages d’histoires originales et une centaine de page d’articles et dessins constituent chaque volume.
Les premiers tomes d’OCCURIA TRIGGER
Le premier tome s’est fait en 5 mois sur un coup de tête, on ne savait plus quoi faire de notre dessin, il fallait se lancer dans une aventure, entreprendre, produire … mais à notre modeste échelle. Tout est parti avec comme seule contrainte de publier un fanzine pour le vendre à la Japan Expo. Maintenant, c’est très facile de se lancer dans le fanzinat. Il y a énormément de services d’impression en ligne de qualité professionnelle à des prix abordables, on a simplement commencé par auto financer ces impressions. Les frais commençaient à peser une fois la barre des 300 pages par volume atteinte et l’arrivée de nombreux goodies à produire pour attirer le visiteur au détour d’une convention. On s’est alors lancé dans le financement participatif à partir du troisième volume. Celle ci a d’ailleurs dépassé toutes nos espérances, au terme de cette dernière, on a pu s’amuser à lancer notre ligne de tote bags dérisoire et des RPG world maps géantes en quantité industrielle !

Qui sont les deux auteurs ?
Nayth est un être de passion et de lyrisme, ayant juré fidélité à Hideo Kojima, Yoko Taro et Yasumi Matsuno. Autodidacte, il couvre de ses lignes la moindre nappe de resto chinois et s’en va parfois vagabonder en terres lointaines quand il ne gagne pas haut la main ses matchs de ping-pong.
Elevé aux galettes de J-RPG, Euyevair tient justement son pseudo d’une traduction malheureuse de Final Fantasy IX. Fervent défenseur de The Last Guardian, il s’est spécialisé dans la création de couvertures pour l’édition et enseigne à la jeunesse les vertus de Berserk et de Inio Asano.
Parcours :
Nayth : autodidacte.
Euyevair : école de graphisme.
Et à Part le fanzine ?
On est tous les deux des artistes amateurs au premier sens du terme. On vogue donc à nos propres occupations pendant la journée pour mettre du beurre dans les pâtes et on se penche sur notre fanzine le soir et le weekend (et parfois la nuit). Après près de 1000 pages de fanzine, on a décidé de mettre un terme à notre série pour passer à autre chose. Bien entendu, notre rêve secret est de pouvoir produire notre propre RPG et on croule sous les concepts et designs accumulés sur les derniers mois. Et pourquoi pas ? Remis au goût du jour, un petit sprite à bord d’un mécha géant qui court sur un décor 4K qui s’étend à perte de vue, rythmé par des tours qui transpercent les nuages, à la recherche d’une civilisation perdue le long de la route de la soie. Pas assez innovant ? Attendez, je révise ma copie et je reviens…
Vos Artistes favoris
Oh la question fâcheuse…S’il faut donner une réponse scolaire, je parlerais évidemment des grand bonhommes derrière nos RPG favoris : Akihiko Yoshida (Vagrant Story), Isamu Kamikokuryo (Final Fantasy XII) et j’en passe des meilleurs. S’il faut revenir à l’essentiel pour un dessinateur, il doit nécessairement admirer des artistes qui ont l’audace de se renouveler, et qui expriment une vision riche et inspirante du monde, je reviendrais alors vers Hayao Miyazaki pour son humanisme et son acharnement au travail, et Isao Takahata pour sa justesse et sa sagesse (paix à son âme).
Pour suivre Nayth et Euyevair
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